En temps normal j'aurai focalisé ma journée là-dessus, mais il se trouve que dernièrement, il n'y a plus rien de normal dans ma vie. Je peux voler.
Enfin, je n'en suis pas si sûr.
Ce matin très tot je suis allé au parc à jeux pour tenter de m'envoler, mais en vain. Je n'ai rien récolté à part le regard hébeté d'un spectateur inatendu...
Je suis donc allé à la bibliothèque, car tout ça me turlupine drôlement. Et j'ai trouvé quelque chose de fort interessant: un livre sur l'evolution humaine, écrit par un certain professeur Surech. Il explique, entre autre, que parmis les gènes qui déterminent des facteurs tels que l'obésité, il y a une chance sur 30 millions pour que l'on puisse trouver chez l'homme la faculté de voler. Son numéro en Inde étant au dos, je me suis empressé de l'appeler, et, bonne surprise, il s'est avéré que ce "surech" résidait désormais aux Etats-Unis, et mieux, à New York.
J'ai tout de suite filé au bureau de Nathan pour lui en parler, mais il n'a pas semblé s'en soucier, et a préféré parler d'un problème qui risquerait de nuir à son image: une journaliste qui aurait décidé de faire une enquète sur mon "petit saut"...
Vraiment, j'aime mon frère, mais je dois avouer qu'il ne pense qu'à lui.
Qui aurait cru qu'un homme qui peut voler puisse être si terre-à-terre?
Tant pis. Si Nathan ne veut pas chercher à comprendre ce qu'il nous arrive, moi je veux en faire mon but principal.
Cet après-midi, j'ai donc décidé de démissioner. J'ai dis au revoir à Charles, et j'ai rapidemment briefé ma remplaçante, Carolyn. Puis je suis sorti, un peu déboussolé, mais bien décidé, et c'est là que j'ai croisé Simone.
Je lui ai expliqué que je partais, elle a eu l'air triste. Je dois avouer que ça m'a un peu fait plaisir, ça montre qu'elle est au moins un peu attachée à moi. Je lui ai expliqué que je me sentais différent depuis quelque temps et que je voulais accomplir quelque chose de plus grand, et elle m'a écouté, même mieux, elle m'as compris.
Je crois que personne ne m'avais jamais compris avant elle.
Quand je suis parti, on ne s'est pas dit aurevoir, mais à bientôt, et nous avons eu raison, puisque, à mon agréable surprise, elle était présente au discours de Nathan plus tard le soir.
Dès que je l'ai vu j'ai décidé de l'aborder. J'ai trinqué au destin, et elle a trinqué à l'amour. Où plutôt à comment s'en préserver, ce qui m'a semblé très étrange. Puis elle m'a dit qu'elle me trouvait changé ses deniers temps, que j'avais pris de l'assurance.
Puisqu'elle me parlait d'assurance, je me devais de lui donner raison, et de lui avouer mes sentiments.
Et c'est ce que j'ai fait.
Je lui ai dit que je l'aimais.
Depuis toujours.
Depuis le premier regard.
En prononçant ses mots, je me suis dit que la suite risquait d'être très embarrassante... mais heureusement pour moi Nathan à commencé son discours.
Heureusement... Ou malheureusement.
Ce fils de...... A avoué à la presse que papa n'était pas mort d'une crise cardiaque. Il leur a tout expliqué: la maladie, le suicide. Et bien sûr, il s'est empressé de dire que j'étais atteind de cette même maladie et que j'avais tenté de me suicider.
J'ai alors vu clair dans son jeu.
Depuis le début il avait planifié de raconter à la presse que j'étais suicidaire. Il n'y avait jamais eu de reporter à mes trousses, il avait juste trouvé que protéger son petit frère psychopate et suicidaire lui ferait une bonne pub.
Je n'ai plus pu tenir dans cette sale remplie de mensonges, et je suis parti.
J'ai erré sans but sous la pluie, en emmagasinant toute ma colère.
j'ai finalement attendu Nathan sur le parking, et je me suis jeté sur lui dès son arrivée, en lui collant une bonne droite dans la machoire.
Bien sur ses gardes du corps m'ont "puni" pour cet affront, mais ça soulage. Il a essayé de me baratiner, alors j'ai recommencé à le frapper.
Je ne l'avais pas frappé comme ça depuis.... Le lycée sans doute.
Comme je m'étais défoulé et que je ne voulais plus voir sa tête, je lui ai dit ce qu'il voulait entendre et je suis parti.
J'ai appelé un taxi sous la pluie, mais Simone est venu me rejoindre avec un parapluie.
Elle était inquiète pour moi, et quand je lui ai dit que je n'avais pas tenté de me suicider elle m'a tout de suite cru.
Elle était si jolie sous les refflets rouges de son parapluie, avec son regard inquiet mais bienveillant.
je n'ai pas pu résister.
Je me suis approché d'elle doucement...
... et je l'ai embrassée.
yuna-peach, Posté le samedi 15 septembre 2007 15:34
j'aime pas les "bisous" sa me fait pleurer quand c'est une scène triste mdr